Chère fille, cher fils,
L’âme qui vit de la Foi est gênée par les biens de ce monde.
Et, par crainte d’y être attirée, elle ne les regarde même pas.
Sa demeure est plus haute, au-delà des choses de la terre,
– plus particulièrement dans les Plaies de Jésus-Christ.
Au creux de ces saintes Plaies, elle gémit, crie, prie et souffre
avec son époux Jésus à la vue de la misère où gît l’humanité.
L’âme que le Seigneur transforme en son Image
en lui communiquant une particule de son Être divin.
Elle s’unit à Jésus-Christ et s’offre comme victime afin d’apaiser
la Justice divine et d’éviter aux créatures
les châtiments qu’elles méritent.
Si le sacrifice de sa vie est nécessaire, oh! avec quelle joie
elle le fera, ne serait-ce que pour le salut d’une seule âme!
l’Evangile – La Foi, c’est Dieu- LDC 2