Ma fille, mon fils,
la plus grande tristesse de ma Passion,
le clou qui a le plus transpercé mon cœur,
fut l’abandon et la dispersion de mes apôtres.
Je n’avais pas un seul ami vers qui tourner mon regard.
En effet, l’abandon, les offenses,
l’indifférence des amis dépassent, oh combien !
–toutes les souffrances et même la mort
que peuvent nous infliger des ennemis.
Je savais que mes apôtres devaient me donner ce clou
et que lâchement ils allaient fuir.
Mais je l’acceptais parce que, ma fille, mon fils ,
celui qui veut accomplir une œuvre
ne doit pas s’arrêter aux souffrances. …