Cher fils, chère fille,
les hommes n’ont agi que sur l’écorce de mon Humanité
alors que l’Amour éternel agissait sur tout mon intérieur.
Durant mon agonie, ce ne furent pas les hommes,
mais l’Amour éternel , l’Amour immense,
l’Amour incalculable, l’Amour caché
-qui ouvrit en moi de grandes blessures,
-me transperça avec des clous enflammés,
-me couronna d’épines brûlantes et
-m’abreuva de fiel bouillant.
Dans le Jardin de Gethsémani,
mon Humanité gémissait, suffoquait et
se sentait écrasée sous le poids de tant d’amour –
parce que j’aimais et n’étais pas aimé.
Ces peines d’amour sont les plus amères, les plus cruelles.
Ce sont des peines sans pitié,
plus douloureuses que ma Passion elle-même!
LDC 9 – 25 nov 1909 – LDC 17 – 30 oct 1924-
heure 05 : LDC-3 Textes – extraits – audio