Cher fils, chère fille,
En créant les créatures,
la Divinité agit comme un père qui envoie ses enfants, pour leur bien,
– l’un vers une ville, – un autre à un champ,
– un autre à travers la mer – – certains dans des endroits proches et
– d’autres vers des lieux éloignés –
en donnant à chacun une tâche à remplir.
Mais en les envoyant, il attend avec impatience leur retour.
il regarde toujours pour voir s’ils reviennent.
Combien notre Père céleste, plus qu’un père, soupire, brûle,
délire pour ses enfants,
parce -qu’il les a sortis de son sein et –
qu’il attend leur retour pour les serrer dans ses bras.
Et le Royaume du Fiat suprême est précisément cela :
le retour de nos enfants dans nos bras paternels.