” Ma fille, mon fils,
-plus l’âme s’identifie à Moi,
-d’autant plus Je peux lui donner et elle peut prendre de Moi.
Cela se passe comme entre la mer et le petit ruisseau,
séparé d’elle par une seule paroi.
La mer représente Dieu, le ruisseau est l’âme.
La paroi qui les sépare est la nature humaine qui distingue Dieu de
la créature. Les débordements, les ondes qui s’élèvent en permanence
et qui provoquent le déversement dans le petit ruisseau
sont ma Divine Volonté qui veut tant donner à la créature.
Elle fait en sorte que le petit ruisseau, se remplissant et gonflant,
-déborde, -forme ses ondes gonflées par le vent de la Suprême Volonté,
-se reverse dans la Mer divine, pour se remplir à nouveau
de façon à pouvoir dire:
“Je mène la même vie que la mer. Bien que petit, je fais ce qu’elle fait.
Je déborde, forme mes ondes, je m’élève,
en essayant de rendre à la mer ce qu’elle me donne.”