Ma fille, mon fils,
la plus grande tristesse de ma Passion,
le clou qui a le plus transpercé mon Cœur,
fut l’abandon et la dispersion de mes apôtres.
Je n’avais pas un seul ami vers qui tourner mon regard.
L’abandon, les offenses, l’indifférence des amis dépassent,
oh combien ! –toutes les souffrances et même la mort
que peuvent nous infliger des ennemis.
Je l’acceptais parce que, ma fille, mon fils
celui qui veut accomplir une œuvre
ne doit pas s’arrêter aux souffrances. …
Et malgré qu’ils m’aient abandonné durant ma Passion,
lorsque ma Résurrection a fait éclater mon triomphe,
…ils se sont regroupés entre eux et tels des triomphateurs,
ils ont suivi ma Doctrine, ma Vie, et ont formé l’Église naissante…