Cher fils, chère fille,
J’agis comme un médecin compatissant qui emploie
des remèdes radicaux pour soigner ses enfants couverts de plaies.
Que fait ce père médecin qui aime ses enfants plus que sa propre vie?
Laissera-t-il ces plaies devenir gangreneuses?
Laissera-t-il mourir ses enfants plutôt que de les soigner, sous prétexte
qu’ils pourraient souffrir s’il utilisait le feu ou le scalpel? Jamais!
Je blesse mes enfants afin de les guérir.
Je les détruis afin de les ressusciter.
Si un grand nombre d’entre eux se perdent, là n’est pas ma Volonté.
C’est la conséquence de leur méchanceté et de leur volonté obstinée….