Cher fils, chère fille,
Ma Mère bien-aimée, elle aussi, n’a rien réalisé d’extraordinaire
dans sa vie extérieure. En fait, il semblait qu’elle faisait moins que les autres.
Elle s’est abaissée à accomplir les tâches les plus ordinaires de la vie.
Elle a filé, cousu, balayé le plancher, allumé le feu.
Qui aurait pensé qu’elle était la Mère de Dieu?
Il y avait partage continuel entre Dieu et elle. Tout ce qui émanait d’elle rejoignait son Créateur. Elle était rejointe par Lui en retour.
Seul moi, son Dieu, son Fils, Je savais tout.
Il y avait un si fort courant entre ma Mère et Moi
que son Cœur et le mien battaient à l’unisson.
Elle vivait de mes battements de cœur éternels,
Et Moi, de ses battements de cœur maternels.
Nos vies étaient imprégnées d’échanges continuels.
A mes Yeux, précisément par cela, elle était ” ma Mère”.