Cher fils, chère fille,
la privation de moi excite ton désir.
A travers ce désir ardent, ton âme respire Dieu.
Quant à Dieu, se sentant encore plus enflammé
par cette excitation de l’âme, il respire cette âme.
Dans ces respirations réciproques entre Dieu et l’âme,
la soif d’amour s’enflamme .
Il en résulte pour elle une communion continuelle,
au même titre que la respiration est continuelle.
Il s’agit de communions d’amour le plus pur,
en esprit seulement, pas avec le corps…
C’est de cette façon que je récompense celui
-qui ne peut pas me recevoir et
-qui m’offre cela pour me contenter.