Cher fils, chère fille,
Lorsque, petit enfant,
-je suçais le lait de ma Maman,
-je suçais les âmes parce qu’elle les gardait en dépôt
En me donnant son lait, elle déposait en moi toutes les âmes.
Je recevais en moi sa maternité et son indicible tendresse, de sorte que
j’aimais les âmes avec un amour divin, maternel et paternel.
Après avoir déposé toutes les âmes en moi,
avec un souffle, avec un doux regard,
je les redéposai dans son Cœur maternel.
Pour la payer de retour, je lui donnai
– mon amour paternel
– mon amour divin qui est incessant, ferme, inébranlable
et ne change jamais.