Cher fils, chère fille,
La faiblesse humaine est si grande que souvent elle ne fait pas attention à mes grâces. Elle est sourde à mes voix, elle rit de mon amour.
Mais il suffit de toucher à sa peau, de lui enlever les choses nécessaires à sa vie naturelle pour faire tomber son arrogance. Il suffit d’un châtiment,
qu’elle se voie au bord du sépulcre, et elle revient dans mes bras.
Tu dois savoir que j’aime toujours mes enfants, mes créatures bien-aimées.
je les ai remis entre les mains de ma céleste Maman.
Je les lui ai confiés pour qu’elle les mette en sûreté sous son manteau.
Je lui donnerai tous ceux qu’elle voudra. La mort elle-même sera impuissante sur ceux qui seront sous la garde de ma Maman. »
Oh! Si chacun pouvait voir avec quel amour et quelle tendresse
la céleste Reine accomplit cet office,
tous pleureraient de consolation et aimeraient celle qui nous aime tant.