Cher fils, chère fille,
quand j’ai été présenté à Caïphe, c’était le plein jour.
Mon amour pour les créatures était si grand que,
durant ce dernier jour de ma vie,
j’ai paru devant le grand prêtre
complètement défiguré et blessé
pour y recevoir la condamnation à mort.
Quelle peine cette condamnation m’a causée!
J’ai mis ma condamnation à mort
à la disposition de chacune
afin qu’elle puisse y trouver la vie.
Pas seulement le bien que j’ai fait moi-même
fait naître le jour,
mais aussi le bien qu’accomplissent les créatures.
Tout cela pour contrer le mal, qui est noirceur.
Heure 14 : LDC13-21 septembre 1921 – audio