Mon petit fils, ma petite fille de ma Divine Volonté,
tu dois savoir que la petitesse de la créature
nous sert d’espace où former nos œuvres.
Comme dans la Création, le rien nous permet
d’appeler la vie dans nos plus belles œuvres.
Nous voulons de cette petitesse qu’elle
-soit vide de tout ce qui ne nous appartient pas,
-mais vivante pour qu’elle puisse
– voir combien nous l’aimons, et
– sentir la vie des œuvres que notre Volonté développe en elle.
Cela te semble-t-il peu de chose pour une créature
-de sentir la vie de sa propre volonté
sans qu’elle puisse s’en servir, comme si elle n’en avait pas le droit,
-de perdre volontairement sa propre volonté
afin qu’elle puisse servir ma Volonté en lui donnant tous les droits ?